Comment avoir un permis de pêche ?
Article publié le 29/12/2014 | mis à jour le 03/11/2023 administratif pêche
Pour pratiquer la pêche de loisir en eaux douces, chaque pêcheur doit s'acquitter d’une cotisation pour obtenir sa propre carte de pêche. Elle lui donne accès aux rivières, aux lacs, aux étangs, qu’ils appartiennent à l’état ou à des particuliers.
A quoi sert une carte de pêche ?
La carte de pêche est un permis officiel qui donne le droit à une personne de pratiquer la pêche dans les eaux douces de 1ère et 2ème catégorie. Il s’agit de toutes les étendues d’eau qui appartiennent soit à l’Etat (berges, rives des fleuves, rivières, canaux navigables) ou soit des propriétaires privés qui permettent un accès à leur domaine.
La carte s’obtient par simple paiement d’une cotisation d’adhésion à une AAPPMA (association agréée de pêche et de protection des milieux aquatiques), la somme versée contribuant à l’entretien et la protection des écosystèmes aquatiques et du patrimoine piscicole.
Comment choisir sa carte de pêche ?
Sur le site internet officiel d’adhésion aux AAPPMA (associations agréées de pêche et de protection des milieux aquatiques), plusieurs types de cartes sont proposés. Selon que l’on pratique régulièrement ou occasionnellement, toutes les cartes permettent de pratiquer la pêche en 1ère et en 2ème catégorie.
Le tarif de la cotisation varie environ de 10 à 100 euros, en fonction de la durée de validité (annuelle, hebdomadaire, journalière), du secteur de pêche, du nombre de lignes, du mode de pêche autorisé ou encore de l’âge du détenteur de la carte.
La carte peut être achetée en ligne sur le site cartedepeche.fr. Lorsque le paiement en ligne est réalisé, le pêcheur télécharge sa carte et l’imprime en y insérant sa photo. Il est également possible de faire une demande auprès d’une Association Agréée de pêche proche de son domicile pour retirer sa carte de pêche sur place ou la recevoir par courrier.
Chaque carte de pêche est nominative et ne peut être utilisée par une autre personne que son détenteur. Aussi, chaque pêcheur en action doit pouvoir présenter sa carte correctement remplie à tout moment, au risque de devoir payer une amende de 450 euros.
Elle comporte les mentions suivantes
- Le type de carte et les options choisies
- Le timbre CPMA attestant de la cotisation
- Le nom et prénom du pêcheur
- L’adresse du pêcheur
- La photo du pêcheur
- La signature du pêcheur
- La durée de validité
- Le numéro d’adhérent
- Les coordonnées de l’Association Agréée de Pêche de rattachement
- Les coordonnées de la Fédération départementale de pêche de rattachement
- Le QR code permettant le contrôle via un téléphone portable par un garde pêche
Qu’est-ce que la réciprocité d’une carte de pêche ?
Certaines AAPPMA ont passé des accords pour mettre en commun leurs territoires et leurs parcours de pêche et faire profiter à leurs adhérents d’un secteur autorisé étendu à d’autres régions. Ainsi, le pêcheur qui possède la carte réciprocitaire interfédérale (personne majeure) ou la vignette EHGO (Entente Halieutique du Grand Ouest) dispose d’un droit de pêche dans les fédérations adhérentes.
Faut-il une carte de pêche pour pêcher en mer ?
Pour la pêche en mer de loisir, aucun permis n’est demandé mais pour garantir la sauvegarde des espèces, le pêcheur doit respecter les tailles minimales de capture, définies par les autorités compétentes. En cas de prise trop petite, le poisson, crustacé ou mollusque doit immédiatement être rejeté en mer, auquel cas le pêcheur risque de payer une forte amende (jusqu'à 22500 euros).
Depuis 2011, le marquage est également obligatoire dans le cadre de la pêche maritime de loisir. Il consiste à pratiquer une section partielle de la queue d’un poisson, sans que celle-ci n’empêche sa mesure. Cette législation permet d’éviter la revente illégale de poissons par des pêcheurs amateurs.
Les réglementations variant d’une région à l’autre, chaque pécheur doit en prendre connaissance auprès de la préfecture maritime (parfois inscrites sur les calendriers des marées). Des notes d'informations aux usagers précisent les règles en vigueur sur des panneaux placés à l’entrée des ports de plaisance, des plages, des pontons, des grèves.