Comment faire un vote blanc ?
Article publié le 18/03/2015 | mis à jour le 03/11/2023 administratif
Depuis la loi du 21 février 2014, une distinction est faite entre vote nul et vote blanc ? Même si ce dernier n’entre pas dans les suffrages exprimés, un électeur qui se déplace pour exprimer une voix neutre se fait désormais entendre par les politiques.
Contrairement à un électeur abstentionniste qui ne participe pas du tout à une élection, lorsqu’un électeur vote blanc, il se rend à son bureau de vote, avec sa carte d'électeur et sa carte d'identité, pour déposer un bulletin vide ou contenant un feuillet sans nom dans l’urne.
En adoptant une telle attitude, le votant remplit ainsi son devoir de citoyen en participant au scrutin, tout en manifestant clairement qu’il ne se satisfait d’aucun des choix de candidats qui lui sont proposés.
Le vote blanc se différencie également du vote nul, pour lequel l’électeur dépose un bulletin non valide dans l’urne. Ces votes nuls englobent ainsi les enveloppes qui contiennent, soit un bulletin déchiré ou raturé, soit plusieurs bulletins, soit un papier qui ne correspond à aucun des bulletins proposés par le bureau de vote.
Avant la loi n° 2014-172 adoptée en France le 21 février 2014 et effective au 1er avril 2014, le vote blanc était assimilé à un vote nul. Depuis, les votes blancs sont différenciés des votes nuls en étant recensés séparément, mais ils ne sont pas pour comptabilisés dans les suffrages exprimés.
Le but de cette loi est principalement de limiter l'abstentionnisme et de reconnaître le caractère contestataire du vote blanc. Ces derniers ont par ailleurs pour conséquence de mettre à mal la légitimité d'un élu, arrivé en tête des votes avec une grande proportion de bulletins blancs.